Dans le cadre de son hommage estival à la Belle Époque, AIDA a invité la créatrice de mode et artiste peintre Elizabeth Wessel à exprimer sa propre vision d’un temps où beauté et finesse d’esprit constituaient l’idéal féminin.

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Forte de son expérience dans le monde de la Haute-Couture et de sa haute connaissance de l’histoire de la mode, Elizabeth Wessel a choisi d’évoquer les Courtisanes, superbes indissociables de la vie mondaine et culturelle de l’époque.

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A l’heure où les maisons de couture s’inventaient, grâce notamment à Charles-Frederick Worth et Jacques Doucet qui ont créé le rythme des fashion-weeks telles que nous les connaissons aujourd’hui.

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Ces belles aventurières étaient autant d’égéries dont la mise inspirait les dames du plus grand monde. Et ce, autant que leurs attraits physiques et leurs traits d’esprit séduisaient les messieurs les plus en vue.

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Si certaines sont issues de milieux très modestes, elles ont toutes su cultiver leur paraître pour s’affirmer comme de véritables célébrités, reçues dans le meilleur monde. Et ce, au point de parfois faire des mariages remarquables, à l’instar de Liane de Pougy qui acquit le rang de Princesse Roumaine.

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Elles se nomment « La Belle Otéro », Liane de Pougy, Mata-Hari, Cléo de Mérode, Emilienne d’Alençon, Valtesse de la Bigne, Esther Lachmann, devenue « La Païva », Clémence de Pibrac ou encore Cora Pearl... Elles sont Françaises, Russes, Hollandaises ou Anglaises... Elles voyagent entre les capitales d’Europe et la Côte d’Azur pour suivre le calendrier mondain d’une époque où douceur de vivre et frivolité se lient avec panache.

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En 10 tableaux, Elizabeth Wessel nous emmène dans le tourbillon de la vie de ces belles courtisanes qui ont su éblouir et faire rêver leurs contemporains.

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Après une présentation inaugurale réservée aux invités du Bal de la Baronne Béatrice dans les jardins de la Villa Ephrussi de Rothschild, l’exposition « La Belle Époque des Courtisanes » d’Elizabeth Wessel, sera ouverte au publique du 20 Août au 18 Septembre dans le cadre particulièrement propice du Grand Hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat, lui-même précieux joyau et fleuron de la grandeur d’une époque qui fût incontestablement belle.